On le voit l’expérience de l’occupation ne cadre guère avec l’imaginaire manichéen d’une lutte de la Civilisation contre la Barbarie. Il y a pour la majorité de la population la nécessité de trouver des modus vivendi acceptables. Si le patriotisme et la solidarité l’emportent, il est clair aussi que la lassitude et les rancoeurs gagnent du terrain. À la fin de la guerre, la volonté d’honorer les Grands Morts et de châtier les Traîtres témoigne du besoin de clarifier le sens de cette guerre pour en sortir et retrouver un avenir.
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