Malgré l’épuisement de ses troupes et l’importance des pertes subies, mais encouragé par le succès des opérations précédentes, Ludendorff décide une ultime tentative : « l’opération Marneschutz » ou « seconde bataille de la Marne ».
Le 15 juillet, 49 divisions allemandes épuisées se mettent en marche en direction de la Marne. La 1ère et la 3e armées rencontrent immédiatement une forte résistance française et n’avancent guère, faute d’un soutien suffisant de l’artillerie. D’autant que des unités britanniques, américaines et italiennes viennent en renfort aux côtés des Français. En revanche, la 7e armée enfonce les défenses françaises et progresse jusqu’à 7 km au-delà de la Marne. Mais, coupée des deux autres armées qui n’avancent pas, la 7e armée est prise au piège et demande à se retirer. Le 18 juillet, l'offensive allemande est annulée, alors que les Alliés lancent une grande contre-offensive : 16 divisions franco-américaines, menées par les généraux Mangin et Degoutte, sont précédées et accompagnées par 1000 chars (surtout des petits chars Renault) et protégées par une importe couverture aérienne. Cette contre-offensive n’a pas été précédée par le travail de l’artillerie. Dès lors, les troupes franco-américaines prennent les Allemands par surprise et attaquent l'important saillant de la Marne qui s'avance dans leurs lignes.
Trois jours plus tard, les Alliés traversent la Marne, obligeant les troupes allemandes à battre en retraite vers leurs précédentes lignes appuyées sur l'Aisnes et la Vesle.