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31 juillet 1914: mobilisation générale de l'armée belge

Malgré l’impréparation de l’armée et les dissensions au sein de l’Etat-major général, la mobilisation générale du 31 juillet fut une réussite.

L’armée belge, en pleine réorganisation, dispose d’environ 200 000 hommes (troupes en campagne et garnison des forts), provenant de 15 classes régies par trois lois de milice différentes (le tirage au sort d’abord, un fils par famille depuis 1909 et le service militaire généralisé depuis 1913), auxquels s’ajouteront jusqu’en septembre 18 000 volontaires de guerre et un même nombre d’appelés de la levée de 1914.

Il faut y ajouter environ 45 000 gardes civiques. La Garde civique, créée en 1830, est une garde bourgeoise chargée du maintien de l'ordre public dans les villes. Leur uniforme, payé par les gardes eux-mêmes, étaient parfois rudimentaire et permettait de les confondre avec de simples citoyens, c’est-à-dire des francs-tireurs. S’ils prirent par aux premiers combats, surtout à Liège, ils furent rapidement démobilisés, notamment à Bruxelles, pour éviter les massacres de civils. Le 17 juin 1920, un Arrêté royal place dans la position de "gardes non-actives" toutes les unités du royaume. Le 24 juillet 1920, les officiers sont déchargés de leurs grades et fonctions. C'est la fin de la garde civique belge. En fait, leurs derniers combats furent ceux de 1914.