Après le rejet de l’ultimatum allemand par la Belgique, l’offensive est déclenchée le 4 août : vers 8 h du matin les troupes du Kaiser traversent la frontière belge et se dirigent vers la Position Fortifiée de Lège (PFL). Immédiatement, comme annoncé le 3 août, la Grande-Bretagne entre en guerre. En effet, l'ambassadeur de Londres en Allemagne remet un ultimatum à 17h. Les Allemands le refusent, ce qui oblige le Royaume-Uni à leur déclarer la guerre le soir même à 23h.
Le même jour, à 10 h du matin, le roi Albert Ier se rend au Palais de la Nation et prononce un discours devant les Chambres réunies dans lequel il annonce la volonté belge de défendre sa neutralité et son indépendance. Un gouvernement d'union nationale non-officielle est créé : deux libéraux, Goblet d’Alviella et Hymans, et un socialiste, Vandervelde, sont nommés ministres d’Etat.
L’exécution du plan Schlieffen-Moltke impose de réduire rapidement la résistance de la PFL qui empêche le passage de la Meuse et barre la route de Paris. La résistance de l’armée belge est une surprise pour les Allemands, toutefois les derniers forts de Liège tombent dès le 16 août. Bruxelles tombe le 20 août. La Position Fortifiée de Namur tombe le 24 août.
L’armée allemande atteint la frontière française après la bataille de Charleroi et celle des frontières dans le Sud Luxembourg où ils font reculer les Français, et la bataille de Mons où s’illustra le British Expeditionary Force. L’avancée allemande se poursuit jusqu’à la bataille d’arrêt de la Marne du 6 au 9 septembre 1914. Pendant ce temps, l’armée belge s’est repliée sur Anvers, position fortifiée que l’on croyait imprenable.